David de Rueda, référence ultime de l’Urbex français
Il se décrit lui même comme un archéologue moderne. Explorateur urbain et photographe talentueux, David de Rueda sillonne le globe à la recherche de lieux abandonnés ou interdits au grand public. Ses expéditions le mènent dans des friches industrielles, des souterrains, au coeur des villes ou au milieu de nulle part.
Depuis ses premières explorations dans les bunkers de la côte Atlantique, David de Rueda est passé à la vitesse supérieure : Tchernobyl, base de lancement russe (Cosmodrome de Baïkonour), salle de congrès soviétique (le Buzludzha en Bulgarie), sanatorium ou navire militaire fantôme. Il capture l’essence particulière de ces lieux désertés de l’Homme mais où son empreinte est partout. Il investit ces espaces endormis avec des jeux de lumière ingénieux pour sortir les bâtiments de leur sommeil le temps d’une photo. Des mises en scènes aux allures de science-fiction qui font froid dans le dos autant qu’elles fascinent.
« C’est la curiosité qui me pousse, puis la recherche de l’esthétisme. A l’intérieur, au moment où le silence assourdissant s’installe, tu es déconnecté du monde et tu ne penses qu’à t’imprégner de ce qui t’entoure. »
D’abord fasciné par l’atmosphère façon rencontres du 3ème type, son oeuvre finit par questionner la responsabilité de l’Homme. Dans une approche anthropologique de l’espace et du temps, il capture toute la beauté et l’angoisse de notre passage . On vous propose une sélection des meilleures clichés de tous ses projets !
The Line
The Line nous plonge dans les reliques de l’Europe de l’Est notamment au travers des vestiges de l’occupation soviétique. La série s’inscrit dans un projet du fabriquant Nikon : Abandoned Places.
Explorations
La série retrace quelques uns des meilleurs clichés de l’artiste à ses débuts. De la Samaritaine au Palais des Brumes, on y trouve quelques uns des clichés qui l’ont mené à la postérité.
Urban escape
David ramène ces photos après un trip de 3 mois aux États-Unis de New York à San Francisco. Parti à la rencontre des explorateurs américains, il ramène une série de photos et un film disponible sur vimeo.
Visions
Visions retrace l’oeuvre personnelle de l’artiste. Encore plus surprenant, on y trouve Maître Gims en train de poser dans un château abandonné. Sa renommé lui a en effet permis de servir de guide à plusieurs chanteurs dont le rappeur Kerry James lors du tournage du clip de « Y’a rien ».
Le clip de Kerry James tourné dans une friche :