Jean-Michel Basquiat : l’enfant terrible de l’underground
Avant d’écumer les rues de New-York, Jean-Michel Basquiat tire ses origines d’Haïti et de Porto-Rico. Très rapidement, il deviendra célèbre et impressionnera par son style spontané, que l’on qualifiera comme pionnier d’un mouvement désormais très célèbre : l’underground. Il va côtoyer de nombreuses personnalités artistiques de son époque, dont Andy Warhol avec qu’il se lia d’amitié.
Des débuts difficiles puis la reconnaissance
Jean-Michel Basquiat devait composer avec les moyens du bord dans un Lower Manhattan peu accueillant. Il travaillait sur des objets trouvés au hasard et des outils sommaires. Rapidement, de nombreuses personnes s’intéressent à ce marginal. Annina Nosei est de celles-là, elle réalisera sa première exposition de grandes peintures acryliques à New-York en 1982.
S’ensuit un parcours international : la « Documenta 7 » à Cassel en Allemagne où il est le plus jeune artiste du haut de ses 21 ans. Ensuite, il va se rendre à Zurich pour sa première exposition personnelle en dehors des Etats-Unis à la galerie Bruno Bischofberger. Jean-Michel Basquiat détonne par son style qui alterne graffitis, peintures, traits, écritures…
Le Néo-expressionisme de Basquiat
Jean-Michel Basquiat fait également partie de la vague néo-expressionniste Occidentale. Elle fait la part belle à la peinture figurative en adoptant un style provocant, lourd en sentiments qui est notamment marqué par un retour à la gestualité dont Basquiat est un spécialiste. En effet, ces proches l’ayant vu travaillé ont décrit ses méthodes de travail comme chaotiques. Il se laissait entraîné par le crayon, qu’il ne tenait même pas d’une manière appropriée pour se laisser happer par son oeuvre.
L’artiste est aussi connu pour son oeuvre que ses problèmes personnels, notamment son abus de drogues divers et variés (dont l’héroïne). Il deviendra paranoïaque, s’isolera du monde et finira par mourir d’une overdose le 12 août 1988, à l’âge de 27 ans.