Les ados se lassent de Facebook
Le colosse aux pieds d’argile, tel est le surnom qu’aime à donner les détracteurs de Facebook à cet acteur majeur de l’internet. Pourtant le réseau social a de quoi faire pâlir de jalousie la concurrence avec 1,2 milliards d’utilisateurs actifs, soit une bonne partie des êtres humais ayant accès à Internet. Marc Zuckerberg a réussi l’exploit de donner un lieu commun à l’humanité pour s’exprimer, partager ses goûts, etc. en façonnant un outil aussi fascinant que terrifiant.
Terrifiant avec tous les problèmes liés au respect de la vie privée qui l’accompagne. Supprimer ces données de Facebook est aujourd’hui un processus complexe : notre e-réputation a tendance à nous suivre partout. Des photos d’une soirée bien arrosée entre amis ne sont pourtant pas du meilleur effet dans le domaine professionnel. C’est sans doute une des raisons expliquant la fuite des adolescents du réseau social, qui a bien évolué depuis sa création.
Les raisons du désamour
Le patron de Facebook a en effet annoncé que les plus jeunes d’entre nous se détournaient peu à peu de son site pour se diriger vers de nouvelles applications. Au premier duquel Snapchat qui permet d’envoyer des photos et des vidéos à ses amis, mes ses dernières ne sont visibles que pour un temps limité. Un processus qui se nourrit assurément des défauts de Facebook :
- Les photos et les vidéos ne sont disponibles que temporairement alors qu’elles le sont pour l’éternité sur le réseau de Zuckerberg
- On peut choisir à qui envoyer ces éléments à certains amis alors que tout le monde y a accès sur Facebook
- D’où la possibilité d’envoyer des photos plus osées ou alors avec un peu moins d’intérêt, on fait moins attention à son image et à sa e-réputation
Ainsi Snapchat revendique près de 150 millions de photos et de vidéos envoyées chaque jour via son service ! Un score impressionnant qui valoriserait cette application à plus de 3 milliards de dollars auprès des investisseurs. Pour se relancer, Facebook veut se recentrer sur du contenu de qualité, comme avec la sortie de Paper aux Etats-Unis.
De nouvelles aspirations
Outre le succès de Snapchat, on constate de plus en plus l’émergence de réseaux sociaux centrés sur des sujets spécifiques, créant de petites communautés rassemblées autour d’une même centre d’intérêt. L’éphémère et la passion, deux thèmes qui semblent bien caractériser notre société actuelle. Un sujet à méditer pour Facebook s’il ne veut pas faire face une lente descente aux enfers.
Les réseaux sociaux semblent aussi avoir de l’avenir du côté des entreprises. Ils permettent davantage d’interactions entre les employés, renforçant le lien social. Surtout, les RSE comme Gladys seraient un facteur positif pour la productif. Money Money comme on dit dans le milieu.