Les errances urbaines de Simon Péret
Originaire de Clermont-Ferrand, Simon Péret maîtrise parfaitement un art difficile : la photographie de rue à travers sa série de clichés « Errances urbaines ». A la recherche de l’instant et de l’environnement idéaux.
Son traitement exclusivement en noir et blanc permet de valoriser les contrastes, la géométrie de la ville ainsi que les jeux de lumière. A travers son objectif, les choses banales de notre quotidien prennent une autre dimension, une esthétique renouvelée. Il explique sa démarche :
« Citadin, je passe quasiment tout mon temps en ville. C’est l’environnement dans lequel j’ai grandi et j’ai toujours aimé l’explorer comme un labyrinthe, aller voir un peu plus loin chaque endroit dans lequel on se contente généralement de passer. J’aime découvrir les rues que je n’aurais pas prises habituellement, regarder chacun des petits détails qui composent cet ensemble, m’émerveiller de toutes les choses que l’on ne voit pas au premier regard. «
De la difficulté de capter l’instant
Le grand défi de ce type de réalisations est de réussir à saisir le « moment parfait ». Certains photographes passent ainsi des heures au même endroit pour prendre LE cliché, mais ce n’est pas la méthode de Simon Péret qui préfère plutôt repasser plusieurs fois au même endroit. Exception faite de la photographie en une de cet article, où il a vraiment attendu la synchronisation entre le passage d’un oiseau et d’un passant comme il l’a expliqué au magazine Imaginarium.
Si la « street photography » vous intéresse, nous vous conseillons de jeter un oeil au travail de Hiroharu Matsumoto dans les rues de Tokyo et à celui de Jomayra Texeira à New-York.