The Social Network et le souffle de la réussite
The Social Network est un film sorti en 2010 sur la création et le développement de Facebook. L’ambitieux Mark Zuckerberg y est incarné par Jesse Eisenberg tandis que Justin Timberlake joue le rôle de Sean Parker, le fondateur de Napster et éminence grise des débuts du réseau social. Car il s’agit bien du récit d’une aventure entrepreneuriale extraordinaire, qui a enfanté de nombreux milliardaires de moins de 30 ans, radicalement modifié internet et le monde de l’entreprise. Très clairement, vous aurez une envie soudaine de lancer votre propre projet après avoir vu The Social Network.
Un développement à vitesse grand V
L’idée de Facebook a germé dans la plus prestigieuse université du monde : Harvard. Zuckerberg nomme au départ son site Thefacebook et l’ouvre aux étudiants des plus prestigieuses universités américaines grâce à l’apport financier de son ami Eduardo Saverin. The Social Network raconte alors comment la rencontre avec Sean Parker et le déménagement à Palo Alto, en Californie, font basculer la firme dans une autre dimension, en même temps que le site s’ouvre au monde.
David Fincher nous permet de mettre des images sur une plateforme qui a une influence considérable sur la majorité d’entre nous, occupant une place toujours plus importante dans nos vies. Quand on sait le nombre d’heures passées sur internet, on peut s’étonner que des gens passent tout ce temps sur seulement quelques plateformes : Facebook, Youtube, Twitter, etc. qui cannibalisent cet immense trafic. Le site va se développer à une vitesse déconcertante, sans rencontrer de grande difficulté… C’est pour cette raison que l’on peut parler d’une sorte de souffle, inexorable, que personne n’est en mesure de stopper.
Une histoire très éloignée de la lune de miel
L’aspect de Facebook toujours lisse et son côté tellement cool / friendly pourraient nous faire penser que l’épopée du réseau est une sorte de long fleuve tranquille, sans accrocs. David Fincher a voulu briser ce mythe en centrant The Social Network sur les confrontations juridiques avec les jumeaux Winkelwoss et Eduardo Saverin. Il tente ainsi de faire ressortir le « côté obscur » de Zuckerberg, un nerd insupportable à qui on aurait juste envie de mettre trois claques. Le CEO de Facebook n’a d’ailleurs pas très bien digéré l’approche scénaristique de l’intrigue :
« Je crois que tout cela vient du fait que les gens faisant des films ne comprennent pas ce que nous faisons à la Silicon Valley, ou vient de l’idée qu’ils se font de ce que nous faisons. Ils ne parviennent pas à comprendre que nous sommes peut-être des gens qui aiment juste créer des choses »
C’est clair que voir une équipe de mecs en train de coder pendant plus de deux heures aurait été légèrement moins intéressant. En tout cas, si l’on croit les propos de Mark Zuckerberg, il serait bien le premier à posséder une fortune de 30 milliards de dollars sans avoir commis aucune trahison ni coup bas.