« Toruk, le Premier Envol » : Avatar sur scène
Créé le 21 décembre 2015 par la fameuse troupe du Cirque du Soleil, « Toruk, le Premier Envol » voyage à travers le monde et fait escale à Paris pour 10 jours. Grand spectacle par les moyens, le show en jette !
Crédit photo en une : Errisson Lawrence © 2015 Cirque du Soleil
Le Cirque du Soleil prend son envol !
« Le grand Toruk est un prédateur craint de tous. Selon une antique prophétie, un jour viendra un Toruk Makto, un chevaucheur qui saura dominer cette créature cauchemardesque aux couleurs de feu. » Epopée de deux frères de coeur, partis récupérer 5 objets de 5 tribus différentes pour sauver Pandora des griffes du Toruk.
Prequel du film sorti en 2009, on y retrouve ici l’ambiance bleuesque et fantastique qui a fait le succès mondial que l’on connaît. Mais cette fois-ci, pas d’humains en vue, uniquement des Nav’i, ces créatures bleues peuplant la planète Pandora, des milliers d’année auparavant.
Plus d’une quarantaine d’artistes sur scène sautent, courent, gesticulent : un saut périlleux par-ci, un trampoline par là, une corde qu’on grimpe en un rien de temps… Une énergie dingue qui ne s’essouffle pas pendant plus d’1h45. La poésie couplée à des numéros spectaculaires font de ce spectacle une expérience inoubliable. Qui l’eut cru, l’Accor Hotel Arena est transformée en un décor fantastique. Les différents univers vont se succéder dans la quête de ces deux frères. De la tribu des Tawkami (magnifique numéro de « pétales/feuilles ») à celle qui se déplace avec des cerfs-volants, on arrive finalement au Toruk, ce volatile monstrueux qui survole la salle. De l’enchantement au cauchemar, Pandora fascine autant qu’elle fait peur.
C’est un grand show avec les moyens qui vont avec : 115 costumes, plus de 1000 accessoires, 40 projecteurs, 25 nationalités parmi les artistes, une scène de 2000 mètres carrés, 97 trappes d’où jaillissent des plantes qui n’appartiennent qu’à l’univers d’Avatar, 34 camions ou 4 avions pour déplacer tous les décors. La haute technologie envahit également le plateau. Ainsi, un jeu de lumière suit des capteurs posés partout sur la scène jusque dans les costumes des artistes afin que tous évoluent dans un décor « dynamique » au gré de leurs déplacements.
Au commande, personne d’autre que James Cameron, qui parait-il valide chaque détail du spectacle pour que le monde d’Avatar soit respecté. Le film était une super-production à sa sortie, mêlant des nouvelles technologies à la poésie, il en est de même pour le spectacle de la Troupe du Cirque du Soleil.